Les seigneurs ne font plus saigner - par mayaz le 06/05/2009 @ 08:45
Au joli temps du capitalisme de Papa, on exploitait le sang des hommes. Mort à la mine. Mort en mer. Mort sur un chantier ou dans un champ. Mort à la guerre. Mort l’outil ou l’arme à la main. Comme un homme doit savoir mourir avant son temps personnel, avec son temps idéologique.
Aujourd’hui, le capitalisme a bien changé. D’abord, Papa a été jeté aux orties, comme grand-mère. C’est Maman qui commande à la maison et qui souffre au travail. Papa ne sert plus à rien: des machines, des techniques, des procédures, l’ont ramené à sa place: ce père m’a tôt zoïdée, qu’il aille se faire pailleter, et me permette d’être heureuse comme les Droits de l’Homme l’ordonnent.
En famille, pas besoin de revolver. Plus besoin de le pousser dans les escaliers de la cave avant de plaider qu’il était in-femme. Il suffit d’engager la procédure comme on engageait jadis les balles dans le six coups. Il y a des professionnels pour cela. Des femmes et des hommes qui s’indignent de la violence des autres, qui s’enorgueillissent que la peine de mort officielle (trois cas par an) n’existe plus mais qui "oublient" qu’un homme se tue tous les jours en sortant d’odieuse audience.
Au travail, on meurt moins dans une galerie, dans un lit d’hôpital public, sur un chantier, même si l’on meurt encore trop souvent sur la route. Mais on se consume à petit feu en cherchant un emploi qui n’est plus offert, en cherchant à rester utile malgré les injonctions de changement pour servir le profit, en essayant de ne pas perdre son âme pour servir un capitalisme devenu financier, abstrait, théorique, presque virtuel.
Dans notre phase sociétale pré-terminale, les seigneurs ne sont plus des saigneurs. On exploite l’argent, plus les hommes qui ont produit l’argent. Les seigneurs ont à présent oublié l’Homme, celui qu’ils ignoraient déjà avant 1789. On exploite le travail. L’Homme au travail ? Qu’il aille se pendre s’il a tout perdu, et se faire soigner, s’il est "stressé" (nous avons de très, très, bons psychiatres).
Ou qu’il dépose plainte pour harcèlement (nous avons de très, très, bons députés qui ont fait une loi pour cela, et de très, très, bons avocats et juges pour faire fructifier ce genre d’affaires) . Et le sens du travail humain, qu’on n’en parle plus.
L’odeur de l’argent suffit pour que le loup soit attiré. On exploite la famille. Un couple et des enfants ? Trois bonnes raisons pour faire des affaires. L’une a raison d’avoir des droits, l’autre a raison d’avoir des miettes, et les enfants ont des droits eux aussi, que seuls des experts peuvent ordonner.
Une famille c’est bien joli si ça rapporte aux messiers dame qui ont fait des études de droit. C’est joli comme jadis l’était un filon de mine exploité par des ploucs qui n’avaient pas fait d’études d’ingénieur. Le suffering business ultra libéral bat son plein.
Pas une peine de mort, pas un coup de revolver, pas un mot plus haut que l’autre. De grands principes humanitaires. Et tous les jours dix hommes qui tombent, catalogués "forcené", "déprimés", "psychotiques"…Droidlomme par ci, droidlomme par là. Et des milliards de roubles, pesetas, lires, euros, francs, dans la poche des Mag-houilleurs, des grands exploitants modernes des filons de jadis, des filons de toujours…
Pascal Dazin, médecin du travail 5 mai 2009
Aujourd’hui, le capitalisme a bien changé. D’abord, Papa a été jeté aux orties, comme grand-mère. C’est Maman qui commande à la maison et qui souffre au travail. Papa ne sert plus à rien: des machines, des techniques, des procédures, l’ont ramené à sa place: ce père m’a tôt zoïdée, qu’il aille se faire pailleter, et me permette d’être heureuse comme les Droits de l’Homme l’ordonnent.
En famille, pas besoin de revolver. Plus besoin de le pousser dans les escaliers de la cave avant de plaider qu’il était in-femme. Il suffit d’engager la procédure comme on engageait jadis les balles dans le six coups. Il y a des professionnels pour cela. Des femmes et des hommes qui s’indignent de la violence des autres, qui s’enorgueillissent que la peine de mort officielle (trois cas par an) n’existe plus mais qui "oublient" qu’un homme se tue tous les jours en sortant d’odieuse audience.
Au travail, on meurt moins dans une galerie, dans un lit d’hôpital public, sur un chantier, même si l’on meurt encore trop souvent sur la route. Mais on se consume à petit feu en cherchant un emploi qui n’est plus offert, en cherchant à rester utile malgré les injonctions de changement pour servir le profit, en essayant de ne pas perdre son âme pour servir un capitalisme devenu financier, abstrait, théorique, presque virtuel.
Dans notre phase sociétale pré-terminale, les seigneurs ne sont plus des saigneurs. On exploite l’argent, plus les hommes qui ont produit l’argent. Les seigneurs ont à présent oublié l’Homme, celui qu’ils ignoraient déjà avant 1789. On exploite le travail. L’Homme au travail ? Qu’il aille se pendre s’il a tout perdu, et se faire soigner, s’il est "stressé" (nous avons de très, très, bons psychiatres).
Ou qu’il dépose plainte pour harcèlement (nous avons de très, très, bons députés qui ont fait une loi pour cela, et de très, très, bons avocats et juges pour faire fructifier ce genre d’affaires) . Et le sens du travail humain, qu’on n’en parle plus.
L’odeur de l’argent suffit pour que le loup soit attiré. On exploite la famille. Un couple et des enfants ? Trois bonnes raisons pour faire des affaires. L’une a raison d’avoir des droits, l’autre a raison d’avoir des miettes, et les enfants ont des droits eux aussi, que seuls des experts peuvent ordonner.
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